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Cristina, Mauricio et la pauvreté en Argentine

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Argentina-Buenos-Aires-Bidonville-1Quel est le niveau de pauvreté de l’Argentine que laisse Cristina Kirchner?

Selon l’INDEC il était de 55% en 2001, aux lendemains de la plus grave crise financière que le pays ait connu, puis a baissé régulièrement à partir de 2003 pour atteindre 6% en 2012, date à laquelle l’INDEC a cessé de publier des chiffres.

On peut valablement s’interroger sur les raisons pour lesquelles Cristina Kirchner, qui passe beaucoup de temps sur les médias à vanter sa gestion, cesse de publier un indice aussi favorable.

Les seuls chiffres publiés le sont aujourd’hui par l’UCA, l’Université Catholique, à partir d’études sur les revenus publiés par L’INDEC et sur des relevés de prix de paniers moyens. L’UCA arrive au chiffre de 28%. A titre de comparaison les chiffres de la pauvreté en Europe sont, à l’exception de la Grèce et de l’Espagne, tous aux alentours de 12 à 14%.

La réalité, non connue, est donc certainement plus élevée que les derniers chiffres connus et marque l’échec d’une gestion au discours ancré à gauche et dont c’était une des priorités.

Mauricio Macri, président élu, a lors de nombreux discours, affiché l’objectif de la pauvreté zéro. Bien sûr c’est un slogan et un objectif irréalisable. Mais il marque ainsi sa volonté de réussir là ou Cristina Kirchner a échoué.

Nous verrons ce qu’il mettra en oeuvre pour réduire la pauvreté.

On prête souvent à Macri une absence de sensibilité sociale, voire une absence de sensibilité tout simplement. Au final peu importe. Ce qui comptera ce seront les résultats. La pauvreté quittera-t-elle ses seuils historiques en Argentine, de 20, 25%?

L’enjeu n’est pas seulement social, c’est aussi un objectif politique : en finir avec le clientélisme dont se nourrit le péronisme en Argentine, et mettre le pays sur la voie de l’alternance véritable.

Que le pays vive enfin l’alternance entre deux visions de son dévelloppement. La vision libérale de centre droit, aujourd’hui portée par Macri et une vision social-démocrate, plus redistributrice, portée par un grand parti de gauche, aujourd’hui inexistant en Argentine.

 


4 commentaires

  1. Line Tiramisu dit :

    Un article très intéressant!

  2. devassine dit :

    Présente toi aux prochaines élections 🙂

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